Franck Lebon
BIOGRAPHY
La musique et le cinéma ont nourri l’imaginaire de Franck Lebon depuis l’enfance. Dès l’âge de 5 ans il apprend le piano, les percussions et tourne des courts-métrages en caméra super 8.
Pour que ces passions se transforment en métier, il étudie le son et le cinéma à l’école nationale supérieure Louis Lumière près de Paris. Il commence ensuite sa carrière dans le sound-design pour Jeunet et Caro, Alain Chabat. Des réalisateurs qui lui ont « ouvert les oreilles et les yeux » et lui ont permis d’élaborer des outils de traitement sonore qu’il utilise également pour sa musique.
En parallèle, il continue son apprentissage de la composition en assistant Reinhardt Wagner (compositeur de Jean-Michel Ribes, Pascal Thomas, Jean-Jacques Beineix…) et en suivant la formation d’orchestration et arrangement de l’école Arpej de Paris.
En 2005, il décide de se concentrer que sur la composition après avoir reçu le prix UCMF de la Meilleure musique de court-métrage, grâce au film Noli me tangere de François-Xavier Vives. C’est lors de la remise de ce prix au cinéma le Balzac qu’il rencontre la productrice qui lui propose l’écriture de sa première musique de long-métrage pour Beur, blanc, rouge de Mahmoud Zemouri. Ont suivies la création des bandes originales des films Pop Redemption, Landes, La bataille du rail, des compositions de musiques de séries et fictions Wara, Vestiaires, Les engagés, de séries d’animation Titeuf, Marsupilami, de téléfilms, de documentaires, de pièces de théâtre et de spectacles.
En parallèle, depuis 2000 il se lance dans la mise en scène sans jamais oublier la musique. Il mêle les deux en réalisant des films musicaux décalés et sociaux pour la scène et le cinéma en collaborant avec le collectif de vidéaste Kamera Sutra. Il explore la réalisation notamment avec Vincent Burgevin et Max Pothera, soutenu par des parrains comme Alain Chabat. Leur premier court-métrage Heureux qui comme Édouard critiquant par l’absurde le monde merveilleux du libéralisme a glané des dizaine de prix dans des festivals en France et à l’étranger.
Après deux autres courts-métrages, il réalise un unitaire comédie-musicale pour Arte Comme un air d’autoroute (Prix du meilleur espoir masculin au festival de La Rochelle en 2013) ainsi que la série courte Vestiaires pour France 2 qui en est aujourd’hui à sa 10ème saison.