ARLAND WRIGLEY
BIOGRAPHY
Arland Wrigley est un compositeur de musique de films d’origine anglo-irlandaise. Il signa notamment la bande originale de la série 1788 et demie.
Sa première oeuvre est la bande originale de Combats de femme des réalisatrices réalisatrices Emmanuelle Bercot, Diane Bertrand et Sylvie Meyer, produite par Capa Drama pour la chaîne M6. Il signera de nombreuses autres musiques de films et de séries pour le compte des principales chaînes de télévision française (France 2, France 3, Canal+, TF1, Arte) ainsi que pour le cinéma. Autant de collaborations enrichissantes qui le conduiront à embrasser un large éventail de styles musicaux allant d’orchestrations symphoniques voluptueuses (Le choix d’Adèle, Une lumière dans la nuit) aux scores cuivrés et tendus (Rituels meurtriers), ou parfois plus minimalistes, avec des instruments insolites comme le charango ou la guitalélé (Duel au soleil).
Multi-instrumentiste, toujours en quête de nouvelles expériences musicales, cette capacité d’adaptation et de création autorisent Arland Wrigley à répondre à des demandes aussi académiques qu’originales… voire décalées.
Il habille la série 1788 et demie, produite par DEMD et BB Films, qui le poussa à travailler sur divers univers comme le glam rock des 70’s et les chants religieux afin de mettre en exergue deux époques particulièrement décadentes de l’histoire. Dans un autre registre, le film Dassault – biopic sur la vie tumultueuse de l’industriel traversant les années 30, 40 et 50 – requiert une direction de grand orchestre herrmannesque. On peut également citer Le repenti – mi-tragédie grecque moderne, mi-polar, envoûtant et violent, pour laquelle le compositeur a opté pour une direction à contre temps avec des grands paysages à cordes afin d’obtenir une douce dissonance, presque contemplative…
Enfin, la série Turkish delights (produite par Canal+) se compose de 40 bandes-annonces, chacune rendant hommage à un genre cinématographique ou un cinéaste culte. Des personnages à têtes hybrides plongent le spectateur dans l’histoire du cinéma des années 20 aux années 70. Une série dérangeante et ludique qui a nécessité un méticuleux travail de documentation.
Outre la composition, Arland Wrigley est également chanteur : il prête sa voix à de nombreux films, et ce depuis les années 90 au cours desquelles il participe à plusieurs groupes et enregistre des albums en Grande Bretagne, Belgique et à Paris.