La Dernière folie de Claire Darling
summary
» Le défi de l’adaptation de Claire Darling au cinéma était de trouver la légèreté dans le drame, que l’on sente la pulsion de vie qui anime les personnages malgré la fatalité qui les accable.
C’est précisément pour cela que je me suis tournée à nouveau vers Olivier Daviaud qui a fait la musique de La cour de Babel. Un morceau qui peut commencer avec un piano sautillant, quelques notes guillerettes de flûte, et qui glisse imperceptiblement vers une tonalité plus sombre, mélancolique.
Le thème de l’horloge, est la colonne vertébrale musicale du film. Mélodique et mécanique, il met le temps au centre du récit.
J’aime qu’Olivier soit allé chercher en plus de ses instrumentales habituelles une tonalité plus bruitiste, qui se fond avec l’ambiance de la maison.
Olivier a aussi réussi à amener la touche surnaturelle qui affleure dans tout le film, en attachant aux pas de la petite fille mystérieuse un thème aux accents de Danny Elfman. La féérie pointe dans la mélodie qui la suit, entourant son personnage d’un délicat mystère.
Enfin, la troisième direction musicale qui nous a guidés est celle de la famille Darling. C’est la partition qui se rapproche le plus du sensible, des harmonies de piano qui viennent s’adosser aux moments d’émotion. Nous les avons imaginés comme un écho de l’enfance de Marie qui l’habite et la submerge quand elle revient dans sa maison.
Ainsi la musique me semble cruciale dans Claire Darling, bien plus narrative qu’illustrative, elle vient nourrir le récit. La poésie qui se dégage des mélodies d’Olivier me touche énormément, réussissant le pari d’allier nostalgie et gaieté dans le même mouvement. »
– Julie Bertucelli –
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Synopsis
À Verderonne, petit village de l’Oise, c’est le premier jour de l’été et Claire Darling se réveille persuadée de vivre son dernier jour… Elle décide alors de vider sa maison et brade tout sans distinction, des lampes Tiffany à la pendule de collection. Les objets tant aimés se font l’écho de sa vie tragique et flamboyante. Cette dernière folie fait revenir Marie, sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis 20 ans.
Avec Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Samir Guesmi, Alice Taglioni.
Biographies
Olivier Daviaud- Compositeur
Pianiste et violoncelliste, il accompagne sur scène Bertrand Belin et Dionysos.
Depuis 2007, il se consacre à la musique de films et a signé la BO de Gainsbourg, vie héroïque, le Chat du Rabbin, mais aussi Jack et la mécanique du cœur.
Julie Bertucelli – Scénariste, réalisatrice
J.Bertuccelli commence sa carrière comme assistante à la réalisation auprès de réalisateurs de renom tels que Rithy Panh, Emmanuel Finkiel, Krystof Kieslowski ou Bertrand Tavernier.
Elle passe à la réalisation de longs-métrages à partir de 2003 avec Depuis qu’Otar est parti. Le film, qui a reçu entre autres le Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes, a remporté le César du meilleur Premier Film en 2004. La cinéaste revient quelques années plus tard en mettant en scène Charlotte Gainsbourg dans l’Arbre, qui lui offrira l’honneur de clore le Festival de Cannes et d’ouvrir celui de la Rochelle en 2010.
Tracklisting
01 – Générique Début Claire Darling – 2’20
02 – Le Premier Vide Grenier – 1’43
03 – Les Cartables – 0’45
04 – Les Automates – 1’23
05 – La Fugue – 1’56
06 – Les Visions De Marie – 0’54
07 – Les Vélos – 1’28
08 – Farandole – 1’35
09 – Le Curé – 1’30
10 – La Danse De Claire – 1’19
11 – Le Scarabee Bousier – 1’19
12 – Le Deuil – 3’32
13 – Marie Retrouve La Bague – 0’56
14 – Les Mariées – 1’28
15 – La Dernière Valse – 4’04
16 – Explosion – 1’54
17 – Générique Fin Claire Darling – 3’14